Blog Actu de la bière Quelles bières boire quand on pense ne pas aimer la bière ?
Quelles bières boire quand on pense ne pas aimer la bière ?

Quelles bières boire quand on pense ne pas aimer la bière ?

Tous les goûts sont dans la nature et au Petit Ballon, on ne juge personne. Mais si on vous disait qu’il existe forcément un style de bière qui vous plaira ? Oui, même à vous qui fuyez les tireuses ! Allez, dites-nous tout, on parie qu’on peut trouver votre bonheur.

 

“La bière, ça n’a pas de goût”

 

On peut difficilement vous blâmer de penser ça, vu que la première expérience de beaucoup de personnes avec la bière se fait avec la pinte la moins chère du bar, ou le pack économique de 24 au supermarché. La bonne nouvelle, c’est qu’aujourd’hui vous pouvez facilement trouver mieux, et parfois même en restant sur place. La moins bonne nouvelle, c’est qu’il va falloir payer un peu plus cher… mais pas forcément beaucoup plus.


Avec plus de 2000 brasseries, en majorité artisanales, créées dans toute la France ces 10 dernières années, la plupart des bars et grandes surfaces ont en effet compris qu’il ne fallait pas louper le coche et proposent au minimum les références les plus simples des brasseries locales. Sauf qu’en matière de bière artisanale, simple ne veut pas dire fade. Tentez donc de commander une blonde locale lors de votre prochain afterwork, vous nous en direz des nouvelles !


 

“Je n’aime pas l’amertume”

 

Le saviez-vous ? L’aversion instinctive de l’être humain envers l’amertume date de l’époque où cette saveur était notre seul indicateur d’un aliment toxique. À l’inverse, le sucré, naturellement appétent, marquait la présence de glucides fournissant de l’énergie. Et voilà pourquoi apprécier l’amertume prend du temps et quelques années de cafés bien sucrés !


Et effectivement, il s’agit d’un goût souvent présent dans la bière car apporté par l’un de ses ingrédients essentiels : le houblon. Les malts torréfiés, dans les bières brunes par exemple, peuvent également amériser votre boisson. Mais toutes les bières ne sont pas amères ! Laissez donc de côté les IPA, best bitter et autres porters, et jetez une papille aux bières ambrées plus portées sur la sucrosité, ou aux bières de blé et autres “sour” pour une acidité légère à forte.


 

“Je préfère le vin/les cocktails/les sodas”

 

Continuons donc notre voyage dans le monde des bières qui n’ont pas le goût attendu de la bière. La variété des styles y est tellement grande qu’à l’aveugle, certaines références pourraient sans problème passer pour d’autres boissons ! Les rouges des Flandres, par exemple, ont une acidité acétique très surprenante, presque vineuse.


Si vous ne retrouverez pas la variété aromatique des cocktails, apportée par les spiritueux, dans les styles de bières classiques, nombreuses sont les brasseries à expérimenter avec les ajouts de type jus ou purées de fruits, herbes aromatiques et autres arômes naturels. Blanche citron vert-basilic, sour façon Suze, ou même pizza à l’ananas liquide… Oui oui, on parle toujours de bière ! 


 

“La bière, c’est trop léger”...

 

Il est vrai que face aux 12 % minimum du vin ou aux 16 % d’un mojito (oui oui), votre pinte de blonde à 5 % peut avoir l’air de jouer dans la cour des petits. La faute à la levure utilisée pour sa fermentation, qui a tendance à abandonner la partie au-delà de 15 à 18 % d’alcool. Mais qui a dit que plus d’éthanol = plus de fun ? La force de la bière réside dans sa variété de goûts et d’arômes, sans risquer de faire trembler l’éthylotest.


Mais si c’est vraiment la puissance que vous recherchez (et que vous nous promettez de rester modérés), sachez que les brasseries ont quelques techniques pour faire grimper le niveau d’alcool dans les produits. L’ajout d’éthanol dans le produit fini en est une, mais peu répandue (c’est un peu de la triche). Le style Eisbock, lui, nécessite de congeler la bière pour en récupérer un liquide plus concentré en alcool, car celui-ci gèle à plus basse température que l’eau. Enfin, si vous souhaitez simplement le goût d’un alcool plus fort, tournez-vous vers les bières barriquées, c’est-à-dire maturées dans des fûts ayant précédemment contenu d’autres alcools (une technique qui ne fait pas beaucoup augmenter le pourcentage d’alcool dans le produit final). Vin rouge, whisky, rhum… Vous avez le choix !


 

“Je n’aime pas l’alcool”

 

Et c’est ok ! Si comme un Français sur deux, vous souhaitez réduire votre consommation d’alcool, le monde brassicole a des choses très sympathiques à vous proposer. Les brasseries ont d’ailleurs été les premières productrices d’alcool à proposer des alternatives peu ou pas alcoolisées, car certains procédés de fabrication sont plutôt simples à mettre en œuvre pour une entreprise artisanale - par rapport à la désalcoolisation du vin ou des spiritueux. Beaucoup de brasseries proposent aujourd’hui une ou plusieurs références sans alcool ou faiblement alcoolisées.


Sachez toutefois qu’en France, la loi autorise à appeler “sans alcool” une bière qui en contient jusqu’à 1,2 % - ce n’est pas rien, surtout si la sobriété a des causes médicales. Par ailleurs, même sans alcool, il s’agit toujours d’une bière. La loi ne précise d’ailleurs rien sur la vente de ces produits aux mineurs. Bref, l’important, c’est de privilégier sa santé !



N’hésitez pas à nous dire si ces quelques conseils vous auront permis de dépasser votre défiance envers la bière ! Et si vous souhaitez découvrir les innombrables saveurs de la bière depuis chez vous, découvrez notre abonnement mensuel Sans Pression pour recevoir chaque mois, 3 duos de bières artisanales (à partager !) et notre fiche bière, Le Galopin, pour tout savoir sur les bières reçues, et le monde qui les entoure !



Article rédigé par Hélène et les Houblons pour Le Petit Ballon.

 

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